Call for presentations : Les sites du patrimoine africain face aux changements climatiques : Impacts des menaces naturelles et du changement climatique sur les sites historiques
« African Heritage Sites Facing Climate Change » est une série d’ateliers et de sessions de renforcement des capacités organisé par la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat en partenariat avec l’UNESCO, destinée aux gestionnaires de sites, mentorés, experts, représentants de la société civile, acteurs institutionnels, professionnels du patrimoine culturel et jeunes africains. Cette initiative vise à aborder divers aspects relatifs aux impacts du changement climatique sur le patrimoine africain, conformément aux Orientations établies dans le Document d’orientation sur l’action climatique pour le patrimoine mondial adopté en 2023 par l’Assemblée générale des États parties à la Convention du patrimoine mondial.
Les sites du patrimoine africain sont de plus en plus exposés aux effets des risques naturels exacerbés par le changement climatique. L’érosion côtière, les inondations, la désertification, les températures extrêmes et d’autres menaces environnementales exercent une pression croissante sur la conservation et la gestion de ces lieux fragiles. Ces impacts mettent non seulement en danger l’intégrité matérielle des monuments et des paysages culturels, mais remettent également en question la viabilité à long terme des pratiques de conservation. Cet atelier explorera comment ces menaces naturelles se manifestent dans différents sites culturels et naturels d’Afrique classés sur la Liste du patrimoine mondial, et comment des solutions innovantes et adaptées au contexte local émergent pour y faire face.
Nous invitons les participants à présenter des études de cas et des analyses mettant en évidence à la fois les impacts des risques naturels et les stratégies, traditionnelles ou innovantes, mises en œuvre pour préserver le patrimoine africain face au changement climatique :
Lien de téléchargement du call for presentations : https://whc.unesco.org/document/223617
Pour plus d’informations sur la série d’ateliers, les thèmes ou les directives de soumission, veuillez contacter : wh-africa@unesco.org
Copyright de l’image : © IUCN
Dans le cadre de MONDIACULT 2025, la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, en partenariat avec la Fondation Hiba, a proposé un side-event consacré au rôle de l’éducation au patrimoine et aux arts comme vecteurs de créativité et de citoyenneté chez les jeunes. Cette rencontre s’est penchée sur la manière dont l’éducation au patrimoine avait dépassé la simple transmission de connaissances pour devenir un moteur d’engagement civique et d’innovation artistique, en s’appuyant sur des approches intégrées et durables en cohérence avec les priorités de MONDIACULT 2025.
Cet événement réunissait des professionnels des domaines de l’éducation, de la culture, des arts et de la citoyenneté mondiale, afin de mettre en lumière des méthodologies innovantes mêlant patrimoine, création artistique, éducation globale et développement durable. Les interventions ont démontré comment ces approches intégrées avaient renouvelé l’intérêt des jeunes pour le patrimoine, tout en encourageant la participation citoyenne, la créativité et la compréhension interculturelle.
Les participants ont également exploré le lien entre patrimoine et arts contemporains — notamment la bande dessinée, le street art et le storytelling — comme leviers d’expression citoyenne et d’inclusion sociale. L’échange a permis d’identifier des pratiques inspirantes, réplicables dans d’autres contextes, et de nourrir le débat international sur l’éducation au patrimoine en tant qu’outil stratégique pour la cohésion sociale, l’innovation et le développement durable.
Plusieurs questions structurantes ont guidé les discussions : Comment le patrimoine peut-il devenir un outil pédagogique dépassant les frontières disciplinaires ? Quelles méthodes favorisent l’engagement actif des jeunes? Comment articuler l’éducation formelle et non-formelle pour assurer un impact durable ? Et enfin, quels partenariats multi-acteurs sont indispensables pour garantir la réussite de ces initiatives?
Parmi les intervenants figuraient Yousra Aannour, Directrice Exécutive de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, qui a présenté le rôle de l’éducation au patrimoine vivant comme moteur de créativité des jeunes. Marwane Fachane, Directeur Général de la Fondation Hiba, a mis en lumière l’économie de la culture et la place du patrimoine au croisement de l’éducation et de l’investissement. Soumia Ibda, Responsable culturelle au sein d’EAC L’Boulevard, est revenue sur l’histoire du street art au Maroc à travers son intervention intitulée « Entre murs et rêves ». Enfin, Yujin Jo, Spécialiste de programme à l’APCEIU (en ligne), a souligné l’importance d’apprendre à vivre ensemble grâce au patrimoine en établissant un lien entre patrimoine mondial et éducation à la citoyenneté mondiale.
La session s’est conclue par un échange interactif avec le public, permettant de prolonger la réflexion sur l’innovation éducative, la valorisation du patrimoine et l’engagement des jeunes en tant qu’acteurs du changement.
La Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, a organisé des cérémonies de clôture de ses programmes éducatifs « je dessine mon patrimoine » et « je découvre mon patrimoine » à Rabat et à Meknès, marquant la fin de la saison 2024-2025 ainsi que le lancement du troisième numéro du magazine Roya, accompagné d’une édition spécial consacré à la ville de Meknès.
Ces cérémonies ont constitué un espace privilégié d’échange et de valorisation des initiatives artistiques et pédagogiques, avec des performances théâtrales et musicales, des projections audiovisuelles retraçant les différentes étapes des programmes, ainsi que la présentation de podcasts réalisés par les jeunes participants. Une exposition des œuvres artistique a également mis en lumière les créations des écoliers, témoignant ainsi de leur engagement tout au long de l’année.
Pour la quatrième année consécutive, ce programme phare a permis à plus de 5 000 collégiens issus de 51 établissements scolaires de Rabat, Salé et Témara, ainsi qu’à 600 collégiens de Meknès,
Moulay Idriss Zerhoun, d’acquérir une compréhension approfondie de leur patrimoine local. Le programme est implémenté en partenariat avec Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et l’UNESCO et en collaboration avec la Maison d’artisan, la MAP, L’ISIC, L’ENA, L’INRA et L’INBA,
S’appuyant sur des approches pédagogiques innovantes, le programme a mis l’accent sur le renforcement des capacités des enseignants, avec la mise à jour du kit éducatif adapté aux spécificités culturelles des différents territoire. Les collégiens ont été invités à participer à des visites de sites et à des ateliers collectifs, organisés par la Fondation et ses partenaires, favorisant la découverte, la réflexion critique et la sensibilisation aux valeurs universelles du patrimoine. Cette démarche vise à ancrer durablement les connaissances et à encourager l’appropriation collective du patrimoine culturel dans une perspective de développement durable et de citoyenneté éclairée.
Le programme a réuni plus de 650 écoliers de 20 écoles primaires à Rabat et plus de 450 écoliers de 15 établissements à Meknès autour de la valorisation du patrimoine culturel dans toutes ses formes, notamment à travers la représentation artistique des symboles culturels locaux.
En lien avec le projet national « Collèges Pionniers », « Je dessine mon patrimoine » a été étendu cette année aux collèges de Rabat, Salé et Témara pour une phase pilote. En partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, il a permis à plus de 200
collégiens d’explorer la richesse de l’artisanat marocain, notamment le zellige, à travers une démarche créative et écoresponsable, intégrant l’utilisation de matériaux recyclés et la promotion d’une conscience écologique durable.
Le troisième numéro de Roya illustre la richesse des productions des jeunes, qui ont participé au programme « Je découvre mon patrimoine ». À travers un contenu diversifié mêlant journalisme, littérature et art, le magazine valorise leurs voix et leurs perspectives.
Un dossier spécial consacré au mariage traditionnel « Rbati » souligne l’importance de préserver et transmettre les formes vivantes du patrimoine immatériel et de la mémoire collective de la médina de Rabat. Par ailleurs, une publication spéciale Meknès rend hommage à l’identité culturelle locale à travers des portraits de figures et de lieux emblématiques, réalisés par les collégiens de Meknès.
Ces programmes, menés en partenariat avec le ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, l’UNESCO, ainsi que d’autres partenaires engagés, s’inscrivent dans une vision stratégique visant à créer une synergie durable entre les acteurs des secteurs de l’éducation et de la culture. Ils favorisent une éducation au patrimoine fondée sur l’implication active des jeunes et la promotion des arts et expressions culturelles.
La Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat a été créée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu L’assiste, afin de préserver l’héritage matériel, immatériel et paysager de Rabat. En effet « Rabat, Capitale moderne et Ville historique : un patrimoine en partage » avec ses 8 sites historiques majeurs est inscrite depuis 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, qui préside la Fondation, a initié et défini une politique ambitieuse en faveur de la sensibilisation des habitants de Rabat et de ses visiteurs. Le patrimoine d’une ville n’étant préservé durablement que lorsque sa population en a compris la valeur et s’y est attaché.
La Fondation développe des programmes autour de trois axes fondateurs – éduquer, sensibiliser et fédérer. Puissant levier d’inclusion et de cohésion, le patrimoine de Rabat est un véritable moteur de développement social, économique et culturel. La Fondation mène ainsi des actions régulières de découverte du patrimoine auprès du grand public, notamment les plus jeunes, afin de créer ce lien affectif, garant du respect et de la préservation de leur patrimoine.
Les programmes de la Fondation sont destinés à plusieurs cibles grand public, professionnels, institutionnels, acteurs privés, ainsi que la jeunesse. Dans le cadre de ses programmes éducatifs, la Fondation met en place des kits pédagogiques, des plateformes de médiation du patrimoine culturel à travers le programme « digitalisation du patrimoine », et organise des ateliers scientifiques. Des experts de tous les continents y sont conviés pour partager, échanger, et faire avancer la cause précieuse de la préservation du patrimoine culturel au Maroc.
Le travail, mené dans une approche partenariale, associe les expertises et les ressources, et fédère tant des acteurs institutionnels que publics et privés dans le but d’affirmer la nécessité de la protection du patrimoine dans le Royaume.
Dans le cadre de la série d’ateliers et de sessions de renforcement des capacités « African Heritage Sites Facing Climate Change », lancée par la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat en partenariat avec l’UNESCO, s’est tenu l’Atelier 2 intitulé « Les sites historiques africains : une matrice de résilience et d’adaptation environnementale ».
Cette initiative a rassemblé gestionnaires de sites, mentorés, experts, représentants de la société civile, institutionnels, professionnels du patrimoine culturel et jeunes africains, afin d’explorer les enjeux liés aux impacts des changements climatiques sur le patrimoine africain conformément aux orientations du Document d’orientation sur l’action climatique pour le patrimoine mondial (2023).
Cet atelier a mis en lumière les défis croissants auxquels sont confrontés les sites patrimoniaux africains – érosion, variations climatiques, risques naturels – affectant tant les bâtiments historiques que les paysages culturels et les pratiques immatérielles qui leur sont associées.
Les échanges ont montré que, malgré ces pressions, les sites du patrimoine africain témoignent d’une résilience remarquable, façonnée au fil des siècles par des savoir-faire ancestraux, des pratiques culturelles profondément ancrées et une forte mobilisation communautaire. Les participants ont souligné le rôle essentiel des techniques vernaculaires, notamment l’usage de matériaux locaux tels que la terre crue, la pierre ou le bois, ainsi que l’intégration de systèmes de ventilation et d’isolation passives, illustrant une intelligence écologique ancienne et durable.
L’atelier a également rappelé l’importance du patrimoine immatériel dans la régulation des rapports entre l’homme et son environnement. Rituels, récits, traditions orales et systèmes de gestion collective contribuent non seulement à préserver la mémoire des lieux, mais aussi à adapter les modes de vie face aux transformations climatiques. Ces pratiques, portées par les communautés locales, renforcent l’identité culturelle tout en assurant la transmission intergénérationnelle de savoirs adaptés aux écosystèmes.
Les participants ont mis en avant le rôle central des communautés dans la préservation et l’évolution des sites patrimoniaux, démontrant que la durabilité repose autant sur l’implication sociale que sur les approches techniques.
En revisitant ces expériences, l’atelier a permis d’identifier des modèles inspirants conciliant tradition et innovation, utiles bien au-delà du continent africain. Il a mis en évidence un patrimoine vivant, capable de se renouveler face aux défis du changement climatique tout en continuant de transmettre sa valeur universelle exceptionnelle aux générations futures.
La Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de la ville de Rabat, présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, a organisé, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Préscolaire et des Sports, ainsi que le Centre Asie-Pacifique pour l’Éducation en vue de la Compréhension Internationale (APCEIU), deux ateliers éducatifs pratiques les 27 et 28 mai 2025, axés sur l’éducation au patrimoine mondial comme vecteur d’apprentissage des valeurs de la citoyenneté mondiale.
Ce partenariat vise à renforcer l’éducation au patrimoine dans le milieu scolaire, en reliant des sites culturels inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO — tels que le site archéologique de Volubilis, la médina ancienne de Meknès, et la ville moderne de Rabat — à des valeurs universelles telles que la diversité, le dialogue, la solidarité et la justice sociale.
Atelier de renforcement des capacités des enseignants
La première journée a été dédiée à un atelier de formation pour les enseignants, comprenant des activités théoriques et pratiques animées par des spécialistes du patrimoine, de l’histoire, de la communication, de l’éducation et de la citoyenneté mondiale. Une approche participative et expérientielle a été adoptée, se déroulant en plusieurs phases intégrées, depuis les présentations théoriques jusqu’aux discussions en groupe, suivies par des productions pédagogiques ou créatives.
Cet atelier a permis d’évaluer la cohérence du thème avec les attentes des acteurs éducatifs, tout en offrant un espace d’échanges de points de vue et de propositions concrètes concernant le projet. Plus de 40 enseignants ont été invités à participer à cet atelier organisé au Centre Régional pour l’Animation Artistique et Littéraire de Rabat.
Atelier de renforcement des capacités des élèves
Le deuxième jour, des collégiens ont été accueillis pour participer à des ateliers pratiques et interactifs tenus à Bab Oudaya, centrés sur des activités clés. La première consistait à rédiger un discours exprimant l’engagement des jeunes sur les questions du patrimoine et de la citoyenneté mondiale. La deuxième activité portait sur la conception d’affiches de sensibilisation : des groupes d’élèves ont créé des affiches comportant des slogans et messages porteurs, destinés à leurs camarades, sur des valeurs telles que la cohabitation pacifique et la diversité culturelle. Lors de la troisième activité, les élèves ont présenté de courtes scènes de théâtre illustrant des situations et scénarios reflétant leur conscience de leur rôle en tant que citoyens du monde, tout en interrogeant leur responsabilité envers le patrimoine et le développement durable.
Ces activités ont favorisé la pensée critique, le travail d’équipe et la créativité des élèves, leur permettant d’exprimer leur vision du rôle de la jeunesse dans la protection du patrimoine et la construction d’un avenir commun.
Cette initiative s’inscrit dans la démarche éducative adoptée par la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat, visant à ancrer l’éducation au patrimoine et aux valeurs de la citoyenneté mondiale chez les jeunes et les acteurs éducatifs, au moyen d’outils pédagogiques innovants et d’expériences de terrain significatives.
Bakou – Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, a offert, jeudi à Bakou, une cérémonie de thé en l’honneur de personnalités féminines azerbaïdjanaises du monde de la culture et des arts.
Ont pris part à cette cérémonie, Mmes Chafiga Mammadova, actrice de théâtre et de cinéma et figure emblématique de la scène artistique azerbaïdjanaise, Fidan Hadjieva, artiste du peuple de la République d’Azerbaïdjan, chanteuse d’opéra et mezzo-soprano, Amina Melikova, Directrice du Musée national du tapis d’Azerbaïdjan, et Shirin Melikova, directrice du Musée national des beaux-arts d’Azerbaïdjan.
Ont aussi pris part à cette cérémonie, Mmes Nadezhda Ismayilova, journaliste émérite de la République d’Azerbaïdjan, Sabina Shikhlinskaya, artiste émérite de la République d’Azerbaïdjan, Asmar Babayeva, directrice artistique de « Azerkhalcha », un établissement dédié à la préservation et à la promotion du tissage de tapis azerbaïdjanais, Firuza Sultan-Zade, directrice du Centre républicain pour le développement de l’enfance et de la jeunesse, Günel Rzayeva, directrice du Centre du livre de Bakou, Gulnara Khalilova, styliste et directrice du Centre des costumes nationaux d’Azerbaïdjan, Rena Mamadova, directrice de département au centre Heydar Aliyev, et Nargiz Guliyeva, artiste-peintre de renom.
Ont été également présentes à cette cérémonie de thé, Mmes Nouzha Alaoui, Secrétaire générale de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat et Aïcha El Boukhari, épouse de l’ambassadeur du Royaume du Maroc à Bakou.
Bakou – Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, a visité, mercredi à Bakou, l’établissement scolaire de l’enseignement secondaire « le complexe éducatif n°132-134 », dans le cadre du projet de jumelage éducatif entre des établissements de la ville de Rabat et de la capitale azerbaïdjanaise.
A son arrivée, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a été saluée par le ministre de la Science et de l’Education azerbaïdjanais, M. Emin Amrullayev, le vice-ministre auprès du ministère de la Culture de la République d’Azerbaïdjan, M. Murad Huseynov, et le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, M. Mohammed Mehdi Bensaid.
SAR la Princesse Lalla Hasnaa a été également saluée par M. Mohamed Adil Embarch, ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Bakou, Mme Nouzha Alaoui, Secrétaire générale de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, M. Tarik Sadik, Directeur général de la Maison de l’Artisan, partenaire de la Fondation, Mme Aygun Milkayilova, directrice du « Complexe éducatif n°132-134 », ainsi que par deux jeunes ambassadeurs de l’établissement, Maryam Aghayeva et Tamirlan Salimov.
A cette occasion, M. Amrullayev a prononcé une allocution dans laquelle il s’est dit honoré d’accueillir Son Altesse Royale au sein de ce prestigieux établissement scolaire, qui a formé notamment des personnalités publiques de renom, des scientifiques et d’éminentes figures culturelles.
Cet événement marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de cette école, placé sous le signe de l’échange culturel, des valeurs partagées et de la collaboration éducative, s’est-il félicité, notant que le programme de jumelage, mis en œuvre en partenariat avec la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, témoigne de l’engagement commun en faveur de la citoyenneté mondiale et de la compréhension mutuelle par l’éducation.
Il a, par ailleurs, ajouté que ce programme de jumelage permettra aux jeunes de découvrir, préserver et célébrer le patrimoine culturel comme un élément essentiel de leur identité et une passerelle entre les deux villes.
De son côté, la directrice du « Complexe éducatif n°132-134 », Mme Aygun Milkayilova a indiqué que ce projet de jumelage contribuera de manière significative à faire du patrimoine culturel une valeur partagée, tout en s’inscrivant dans un dialogue interculturel, notant que cette collaboration revêt une grande importance en ce sens qu’elle jette les bases d’une meilleure compréhension mutuelle et d’une coopération pérenne entre les jeunes générations.
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa s’est ensuite rendue au Musée d’histoire de ce collège, où Son Altesse Royale a assisté à des performances artistiques réalisées par des élèves, qui ont débuté par l’exécution des hymnes nationaux azerbaïdjanais et marocain.
A cette occasion, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a assisté à des prestations musicales du jeune Atila Garib qui a interprété la chanson « Azerbaïdjan » et de l’étudiant Abid Chalabiyrv, qui a rendu hommage au patrimoine musical de Rabat en interprétant « Chams El Achiya » sur le Kamancha, un instrument de musique traditionnel azerbaïdjanais, avant que Son Altesse Royale ne suive une danse folklorique azerbaïdjanaise « Cengi ».
Des explications ont été également présentées à SAR la Princesse Lalla Hasnaa sur le Musée d’histoire par deux étudiants ambassadeurs, Nurlana Hasanli et Alper Qarib.
Ensuite, Son Altesse Royale a visité une classe du 7ème degré où elle a assisté à une présentation sur le système éducatif azerbaïdjanais et l’inclusion de l’éducation artistique et culturelle dans le système pédagogique.
Cette présentation a mis en évidence les passerelles linguistiques et culturelles avec Rabat, comme en témoigne par exemple le mot « müəllim » (enseignant), ainsi que la richesse des liens partagés et l’importance du dialogue interculturel dans l’éducation.
Par la même occasion, SAR la Princesse Lalla Hasnaa s’est rendue à une deuxième classe où elle a assisté à des ateliers « Je découvre mon patrimoine », une adaptation du programme éducatif de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, au contexte culturel de la ville de Bakou.
Par la suite, Son Altesse Royale a visité une exposition réalisée par les élèves du collège sur les monuments les plus emblématiques des villes de Rabat et de Bakou.
Ces œuvres, alliant expression artistique et sensibilisation au patrimoine, illustrent la richesse du dialogue interculturel et l’attachement des jeunes générations à leur patrimoine culturel authentique.
Au terme de cette visite, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a posé pour des photos-souvenirs avec les responsables azerbaïdjanais et les collégiens du « complexe éducatif n°132-134 ».
Bakou – Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, accompagnée de Mme Leyla Aliyeva, vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev, et de Mme Arzu Aliyeva, Directrice du Centre des médias de Bakou, a inauguré, mardi au Musée National du Tapis d’Azerbaïdjan à Bakou, l’exposition numérique intitulée « Le Tapis de Rabat, tout un art », qui se veut une célébration de l’un des savoir-faire ancestraux les plus emblématiques du Royaume du Maroc.
Réalisée en partenariat avec le Musée national du Tapis à Bakou, la Maison de l’Artisan et la Fondation nationale des Musées du Maroc, cette manifestation culturelle, conçue selon une approche innovante alliant exposition physique et technologies immersives, propose une expérience interactive, consacrée à la valorisation et à la transmission du savoir-faire artisanal, tout en consolidant le positionnement de Rabat en tant que capitale culturelle et créative.
Elle retrace les origines du tapis de Rabat, ses techniques minutieuses de fabrication et le rôle central des femmes artisanes dans la transmission de cet art authentique. Des photographies, des textes scientifiques et des infographies enrichissent cette exploration.
A son arrivée au Musée National du Tapis d’Azerbaïdjan, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a été accueillie par Mme Leyla Aliyeva et Mme Arzu Aliyeva.
Son Altesse Royale a été également saluée par le ministre de la culture azerbaïdjanais, M. Adil Karimli, le ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, M. Mohammed Mehdi Bensaid, l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Bakou, M. Mohamed Adil Embarch, la Secrétaire générale de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, Mme Nouzha Alaoui, le Directeur général de la Maison de l’Artisan, M. Tarik Sadik et la Directrice du Musée, Mme Amina Melikova.
A cette occasion, Mme Melikova a prononcé une allocution dans laquelle elle s’est dite honorée de recevoir Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa au Musée national du Tapis à l’occasion de l’inauguration de cette exposition exceptionnelle, dédiée à l’art du tapis, en hommage à sa valeur fortement symbolique et à sa portée culturelle partagée entre le Maroc et l’Azerbaïdjan.
Mme Melikova a également souligné l’importance de cette belle initiative qui permet de découvrir les nombreux points de convergence entre les traditions du tapis dans les deux pays.
Cette cérémonie a été ponctuée par la présentation d’un film de dessins animés intitulé « le conte magique de Pari Khanum », qui met en avant la place de choix qu’occupe le tapis dans la culture azerbaïdjanaise, et d’une séquence musicale intitulée « tisser avec amour », interprétée par Zabita Aliyeva, chanteuse de Mugham, dont les paroles sont écrites par Eldar Mikayilzade, artiste du peuple d’Azerbaïdjan et maître créateur du tapis, et la musique est composée par Faig Sujaddinov, artiste du peuple d’Azerbaïdjan.
SAR la Princesse Lalla Hasnaa, accompagnée de Mme Leyla Aliyeva et de Mme Arzu Aliyeva, a, par la même occasion, suivi des explications sur l’action de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat et la place de la capitale du Royaume comme carrefour des cultures.
Son Altesse Royale a également suivi des explications sur l’histoire du tapis de Rabat, ses origines et son évolution au fil des siècles, ainsi que sur les différentes étapes de sa fabrication depuis le choix des matériaux jusqu’à la production de la pièce finie (Préparation de la laine : sélection, lavage, cardage et filage, teinture naturelle : techniques et pigments traditionnels).
Par la suite, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a visité l’exposition consacrée au tisserand de tapis azerbaïdjanais, qui met l’accent sur l’histoire du tapis de ce pays, ses outils de tissage, le rôle des femmes en tant que gardiennes de ce savoir-faire ancestral, ainsi que son évolution au fil du temps.
Par la même occasion, Son Altesse Royale a suivi des présentations sur le tableau « tisserands de tapis » de Khalida Safarova, artiste du peuple d’Azerbaïdjan, la Poupée « Muse » de l’artiste Elmira Abbasli, travailleuse culturelle distinguée, ainsi que sur un court film d’animation consacré à la poupée « Muse ».
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, accompagnée de Mme Leyla Aliyeva et de Mme Arzu Aliyeva, a suivi des explications sur cinq nouveaux tapis produits dans le cadre du projet « Renaissance de l’art du tissage de tapis azerbaïdjanais : originalité et innovation », avant de procéder, comme le veut la tradition azerbaïdjanaise, à la découpe du nouveau tapis tissé « Naqshi Jahan », produit au département des technologies traditionnelles du Musée national du tapis d’Azerbaïdjan, un acte symbolique marquant la naissance d’un nouveau tapis.
Par la même occasion, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a visité l’exposition permanente du Musée national du tapis d’Azerbaïdjan, avant de signer le Livre d’Or de cette prestigieuse institution muséale.
Portée par la vision éclairée de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, l’exposition numérique « Le Tapis de Rabat, tout un art » exprime une ambition forte : repenser les modes de transmission du patrimoine immatériel à travers le levier de l’innovation technologique, de la médiation culturelle et des dynamiques de développement durable.
